Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr
M’diprimi par El-Guellil
Publié par The Algerian Speaker
sur
3 Août 2013, 13:16pm
Déprime quand elle vous tient ne vous lâche pas. Même en lui offrant nos meilleures conditions et propositions. Elle est là. A tel point, qu'on la soigne afin de l'amadouer, croyons-nous, pour
mieux lui faire lâcher prise. On essaye de la piéger avec des pilules dites du bonheur. Nos amis nous sollicitent pour nous changer les idées. D'autres psychologues essayent de rechercher la
cause de tout ce mal-être en nous questionnant sur notre passé et présent. Enfin, des amis bien attentionnées et sûrement bien intentionnés nous expliquent sans détours et sans paraboles combien
nous sommes loin d'être plaints et qu'il faudrait relativiser pour découvrir le bonheur et la chance qu'on a à être ou à avoir ce qu'on a. Longtemps on a pensé que la déprime ne touchait que les
faibles et/ou les surmenés. Ces derniers, lassés de trop de gesticulation, se laissent un jour surprendre au coin d'un épuisement, accablés par la découverte qu'ils ne sont que des êtres humains
assujettis à des sentiments qui les font réagir malgré eux. Les premiers vivent dans l'ennui, anéantis de ne pas être tout simplement des acteurs de leur vie, se laissent emporter à la moindre
difficulté. Celle-ci leur paraît-être d'abord une injustice de plus dans leur vie déjà sans grand intérêt. Dormir et oublier. Comment ? Lorsqu'on a une femme qui décode votre tristesse comme de
la lâcheté. C'est trop facile d'avoir une maladie imaginaire. Avec les gosses qui braillent, la belle mère qui commente tous les évènements de la journée, la femme aurait plus de causes à être
surmenée et anéantie. Malheureusement, le mari s'écoute trop et ne fait pas face à ses responsabilités. Du coup, tout retombe sur la femme aux larges épaules. Les pieds, croit-elle, bien ancrés
au sol. Impossible de trébucher. Ce qu'elle ne sait pas c'est que son mari avait eu la même approche. Ils sont trop proches.